Wednesday, January 26, 2011
Samedi 22 Janvier.

12h30 à Montréal.
16h30 à Bamako, au Mali, à quelques 7200 km à vol d’oiseaux plus loin.

Rendez-vous au gymnase de l’école primaire Lucille-Teasdale, ou éducateurs du Centre Communautaire Côte-des-Neiges, membres de l’association Afrikawaly, Unis pour l’Afrique et, bien entendu, 47 bouts d’choux Montréalais d’origines diverses nous attendent pour donner le feu vert à l’ultime activité des aspirantes, l’activité sociale Éduc’Afrique.

Une journée d’altruisme entièrement érigée par les membres d’Afrikawaly, Unis pour l’Afrique, huit jeunes professionnels aux origines et aux parcours différents, rassemblés autour d’une même volonté : Aider des communautés en difficulté en élaborant des projets de développement qui leur seraient adaptés.  Dans ce sens, le projet initial de l’organisme consiste en la création d’une école élémentaire et professionnelle de jeunes africains dans le village de Troun, au Mali.

Le produit de Miss Afrique Montréal et d’Afrikawaly, c’est tout simplement la fusion des inspirations, des visées et des valeurs des deux entités.  Pour  clôturer l’aventure en beauté, une activité au sein de laquelle l’enfant est Roi.  Une activité avec le public le plus exigeant, mais aussi le plus fascinant qu’il soit. Un atelier offrant la possibilité aux finalistes de donner libre cours à leur imagination…à leurs Voix.

Afin de créer un premier contact favorable avec l’ensemble de la ribambelle d’amis, l’on débute avec l’éternel ballon prisonnier.  Les personnalités dominantes se font immédiatement remarquer, tel le petit Kevyn, avec un Y s’il vous plaît!, qui, il s’en est fallu de peu, a manqué de près de défigurer une des finalistes! Puis, les natures plus renfermées sont également repérer, telle la petite Natala, qui semble n’avoir comme unique compagnarde que Maimouna, qu’elle suit, main dans la main, au gré de ses moindres mouvements.  Il faut dire que, tandis que certains jouissent d’une enfance des plus ordinaires, la majorité des enfants présents souffrent de problèmes de langage ou d’hyperactivité, obstacle qui échoue, fort heureusement, à créer un fossé entre les « Miss » et leur marmaille. 

Suivant la séance d’échauffement, probablement le moment le plus ardu de la journée, la présentation des membres des organisations et des 13 aspirantes. Afrikawaly est introduit avec plus ou moins de facilité, Miss Afrique Montréal est présenté avec plus ou moins d’enthousiasme, puis, place aux candidates, qui doivent se présenter à tour de rôle, en faisant, en un brin de secondes, la description d'une particularité distincte de leurs pays respectifs.  Les bouts d’choux ayant d’ores et déjà perdu leur concentration, une petite astuce pour les ramener à l’ordre : «Lorsqu’on dit AFRIKA, dites WALY »! « AFRIKA », « WALY »!…Et le silence se fut...Enfin, pour quelques instants! Toutes interrompues par la star de l’activité, le célèbre petit Gabriel, reconnu pour sa curiosité sans limite et ses commentaires des plus déstabilisants, nos finalistes réussissent tout de même à infuser quelques notions sur le continent africain dans les esprits de nos quarante-sept bambins.

Finalement, le moment tant attendu, l’atelier « Rêvons ensemble », durant lequel les candidates ont été groupées en binômes auxquels a été attribuée une colonie d’amis.  Le mandat est simple dans sa complexité : Imaginer et mettre en application un projet visant en transmettre un message d’espoir aux enfants du Mali.  Une heure de pure délice pour les yeux de quiconque aurait observé la relève féminine africaine de Montréal dans l’exercice de son humanité. Le dessin de l’équipe de Fatoumata et de Tracy, la vidéo de Majda et de Safiétou, la pièce de théâtre de N’Deye et d’Aicha, les mots d’espoir de Catherine et de Zara...tous les projets ont été conçus par nos femmes d’Afrique avec des écoliers Montréalais, pour des enfants maliens.

Belles, intelligentes, ouvertes, engagées, telles sont les 13 finalistes de Miss Afrique Montréal 2011.

Pour son sourire, sa patience, sa capacité d’adaptation, son engagement, son entregent et ses prouesses avec les enfants, le prix de la toute première Miss Afrikawaly est décerné à Aicha Gerba du Cameroun.

Unis pour l’Afrique.
Unis pour célébrer la Femme Umfazi.

VOICI LA VIDÉO DE L'ACTIVITÉ:

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